La force de l'enfance...
J'ai une grande passion pour le Petit Chaperon Rouge, heureusement pour moi les éditeurs et les illustrateurs débordent d'idées, pas toujours très heureuses, voire sans intérêt, mais d'autres fabriquent de véritables oeuvres d'art !
Jugez vous-mêmes !
Cette illustration (ci-dessus) est l'oeuvre de Monsieur Arthur Rackham, un illustrateur impossible à trouver sur support livre pour l'instant...
MAIS, avec un peu de chance je vais recevoir le livre à la maison cette semaine !!!
J'ai hâte-j'ai hâte !!!
Le Petit Chaperon est cette fois-ci campé par une petite fille vivant dans une cité, le récit se déroule donc dans un cadre très contemporain...
Les illustrations de la fin du conte sont très émouvantes, la petite fille étant prostrée dans le silence... Elle finira par parler du loup et ainsi la police pourra retrouver la Grand-Mère et la secourir...
Les illustrations d'Isabelle Forestier sont absolument magnifiques et pour la première fois, le Petit Chaperon Rouge est... café au lait !
Pour la première fois également nous voici avec le point de vue du loup !
Malgré la production phénoménale chez tous les éditeurs, jamais personne n'avait eu l'idée de donner la version du loup !
C'est chose faite avec la version de Fabian Negrin, et quelle version !!!
Le loup sait qu'il ne doit pas aimer le petit chaperon, il sait qu'ils n'ont rien à faire ensemble.
Mais son amour est trop grand, trop fort pour être contrôlé...
Bien sûr après il culpabilise, il souffre, il regrette,
elle était si belle, délicieuse...
Et pourtant, malgré ses remords, la faim le tiraillera de nouveau...
Un choc !
Et bien sûr LA version de Madame Rébecca Dautremer et les extraordinaires illustrations de Monsieur Arthur Leboeuf !!!
Je ne POUVAIS PAS passer à côté !
Outre l'écriture talentueuse et les illustrations belles-mais belles !-, j'aime cette version parce que pour une fois ce n'est pas du tout une version dramatique du conte.
Place ici à la rêverie et à l'humour (quelle plaisir de voir le loup se faire botter les fesses !).
Le Petit Chaperon est ici un garçon (jamais fait non plus je crois...) vivant dans le Harlem des années 50-60, et cette idée là est lumineuse ! L'ambiance est fantastique, et l'idée que l'enfant et loup soient devenues de vieux complices est plus que très intéressante !
A déguster, à méditer, à savourer,
à ranger soigneusement dans sa boite à délices !
Et pour ceux qui auraient plus d'informations sur Arthur Leboeuf : je suis prenneuse !!!